Keon Pitburry** •• hantée ; chassée dans ses rêves ••
▌Nombre de messages : 37 ▌Points personnage : 30
▌Statut : Célibataire
| Sujet: Keon Pitburry Mer 11 Nov - 20:30 | |
|
•• Keon Pitburry ••
•• IDENTITÉ
NOM: Pitburry PRÉNOM(S): Keon SURNOM: Ceska STATUT: Célibataire ÂGE & LIEU DE NAISSANCE: 28 ans, née le 24 Février 1981 à Détroit NATIONALITÉ: Américaine METIER: Agent du FBI GROUPE: Citoyenne de New Carby RANG: Hantée
•• MENTAL
CARACTÈRE: Keon parait souvent un peu brusque et revêche. Ses mots ne sont pas mesurés, ses raisonnements pointus et ses remarques perspicaces, et ces traits de personnalité en font un très bon agent d'interrogatoire. En agent de terrain, elle devient vite un poids lorsqu'elle pose trop rapidement des questions accusatrices et que les victimes prennent peur et demandent à parler en présence d'un avocat. Keon est dotée d'un tempérament assez solitaire, bien qu'elle aie besoin d'une amitié fiable et durable pour tenir le cap. Faire connaissance ne lui est pas difficile mais elle ne supporte pas grand monde à la longue. Ces relations amoureuses sont inexistantes, elle est partisane du "trois nuits par semaine par personne, le reste aux autres". Elle ne s'attache jamais à une femme en particulier. Keon est lesbienne à 100% et l'a découvert vers ses seize ans. DÉFAUTS MAJEURS: Cynique, solitaire, rigide QUALITÉS MAJEURES: Franche, fiable en amitié, observatrice PRÉFÉRENCE SEXUELLE: Homosexuelle PHOBIE: Enterrée vivante ; TROUBLE: Difficulté évidente à l'attachement et aux démonstrations d'affection en couple. PARTICULARITÉS: Munie de son Ceska Zbrojovka VZ-120, Keon ne rate jamais sa cible. MANIES: Photos, déco, plantes, tapis, Keon ne connait pas. Son intérieur est neutre au possible et sa chambre, très peu accueillante, n'est munie que d'un lit, d'une armoire et d'une lampe. •• PHYSIQUE TYPE: Caucasienne TAILLE: 1,76 m (un peu tassée, parait 1,74 m) POIDS: 60 kilos YEUX: Marrons CHEVEUX: Bruns CORPULENCE: Sèche, maigrichonne mais musclée PILOSITÉ: Epilation laser SIGNES DISTINCTIFS/AUTRES: Trois tatouages : "Bohemian Raphsody" à la place du "Queen" sur le logo de Queen sur l'omoplate gauche, un tribal de quatre centimètre de longueur sur la nuque, un "3" sur le revers du poignet, sur les veines. STYLE VESTIMENTAIRE: Jean serré descendant un peu sur les fesses, boxers, tee shirt ou chemise et veste classe.
•• HISTOIRE 3 Mars 2009, 3h14 am Lorsque Keon et la faction de renfort défoncèrent la porte, keon ne s'attendait pas à un tel spectacle. Elle s'appuya contre le mur et dégueula.
28 Février 2008, 8h53 pm L'agent Pitburry, « Ceska » comme ils l'appellent tous au poste, reçoit un appel sur sa propre ligne du « Three », un tueur en série qui agit selon des règles mathématiques se basant autour du chiffre trois. Aux premiers mots, elle enlève ses pieds du bureau et fait signe à son collègue de filer l'appel. Trois minutes, dix secondes, c'est le temps qu'il faut pour repérer la position exacte d'un appel.
- Tu as apprécié ma dernière réalisation Ceska ? - Visiblement tu n'avais pas terminé ton boulot... on t'a coupé dans ton élan, « Three »? Une des trois victimes était encore vivante et elle a survécu. - Qu'est-ce qui te dit que la troisième victime n'est pas morte ailleurs? - Tiens, tu fonctionnes par quatre maintenant? C'est plus du perfect tout ça... - TROIS morts! Cette pute ne fait pas parti de l'équation! - Sur le rapport de police, si. Parce que c'est bien ça Three, tu veux être remarqué quelque part et c'est bien le FBI et ton agent martyr que tu fais chier depuis 6 ans... et pour nous, les seuls qui te connaissons, ça ne fait pas trois victimes mais quatre, dont une encore en vie. Elle ne cherche qu'à l'échauffer, heurter sa logique et le faire perdre du temps à trouver un rétablissement mathématique pour se stabiliser psychologiquement, gagner du temps. Encore une minute et quarante quatre secondes à le faire parler et les patrouillent décollent! - Non, non, je sais ce que tu cherches à faire enfoirée de flic brouteuse de chatte! Je te ferais pas ce plaisir. Ça fait trois, juste trois, tuées le trois mars, trois à 3h am, trois autres à 3h33 am, encore 3h pm et puis 3h33 pm, trois fois quatre, douze meurtres, un plus deux égale trois, comme chaque année, et vous n'avez toujours rien trouvé. Vous faite un pas je suis déjà au Méxique! Le procureur la fixa en levant un doigt, la défendant de s'énerver et de partir en furie. Keon inspira et enchaina. - C'est là où t'es, Three, le Mexique? - Ah, ah, non. Je suis plus malin. Personne ne quitterait l'Amérique alors que le FBI surveille chaque aéroport à destination mondiale et chaque frontières. Mon pays est grand, il est capable de dissimuler un homme dans la foule, dans ses champs ou dans ses forêts... et ce pendant six ans! Mais depuis qu'on t'a confié l'enquête il y a deux ans, je m'amuse comme un fou! Merci de me forcer à réfléchir davantage, tu es de loin mon plus beau challenge, Keon. - Espèce d'enfoiré, je te file, j'te coffre à vie! - Oh oui, tiens, il est déjà 15h02 dans trente secondes tu m'auras trouvé, j'allais presque en oublier l'essentiel. Pour cette année, tu as perdu, vu où tu en es, tu sauras où je vais les tuer quelques jours après le 3 mars, vous ne me trouverez pas, mais pour ta prochaine enquête, comme je suis bon prince, je vais te donner un indice : Mon premier a abandonné, mon second a donné la graine à queue, mon troisième a enfanté... bonne chance agent Ceska.
Bip bip bip... - On l'a ? - Non, trop vague, il est à Los Angeles. - Putain de merde, Keon!
Juin 1992 Une petite fille de onze ans rachitique sort d'un appartement de quatorze mètres carrés dans la périphérie de Detroit, elle court les rues en pleurant et en criant un nom et un prénom « Kathleen Pitburry ». Dans ses bras, « nunuche » la poupée balance au rythme précipité des petits pas de l'enfant. Deux jours après, affamée, elle entre dans un commissariat et raconte au policiers Jane et Danny Holloman, couple marié depuis deux ans sans enfants, que sa mère l'a abandonnée, qu'elle le fait souvent mais que cette fois ci elle ne reviendrait pas. La gamine avoue avoir été sous LSD les quatre derniers jours mais elle affirme avoir entendu pendant qu'elle dormait que sa mère lui avait dit qu'elle allait lâcher la drogue et tout ce qu'il y avait autour, y compris sa fille et qu'elle ne reviendrait jamais à Detroit. Cette petite fille nommée Keon, Kathleen l'avait eue avec un inconnu, sans doute un client dont elle ne connaissait rien. L'enfant fut placée dans un centre de désintoxication où elle suivit un régime spécial à base de protéines pour lui redonner une corpulence normale, alors que l'on attendait toujours, au centre de police, que quelqu'un fasse une déposition de disparition d'une jeune caucasienne brune de onze ans. Ca n'arriva jamais.
Juillet 1992 - Eh bien, mon amour, d'où tu viens? - Je suis allée la voir, avoua Jane en baissant la tête, son cœur battant à tout rompre en prévision de ce qu'elle allait proposer à son mari, elle m'a dit que tu étais venu hier... - Je l'aime bien aussi... c'est un peu comme... écoute, Jane, j'ai bien réfléchi. Notre soucis pour avoir un enfant, notre manque de temps qui ne nous permettrait pas d'avoir un bébé en bas âge et … cette gamine qui tombe du ciel, qui passe ses journées dans un orphelinat piteux, finit-il par dire en prenant son inspiration. - Oui... - Et bien tu ne voudrais pas..., tenta d'expliquer Danny en glissant ses mains autour de la taille de sa femme, écrasant son ventre contre son dos et embrassant sa nuque. - Non, j'ai dit « oui » Danny, oui, je veux que Keon soit notre fille.
17 Aout 2005 - C'est pas mon truc, Lou, désolée, je veux pas de ça, c'était bien entre nous avant. - Avant que je te dise juste que j'aimerai te voir plus souvent ? Tu sais ce que je vais te dire ? Reste seule avec ta putain de vie de petite flic de merde, et ta putain de daronne camée chez toi depuis trois ans. C'est ton modèle de vertu! D'ailleurs je suis encore étonnée que tu m'aies pas réclamé de l'argent après nos nuits! De toutes façons t'as jamais su que l'aimer elle alors qu'elle t'a larguée comme une merde à tes onze ans ! Fais confiance aux autres t'iras mieux - Dégage. - Oh va te faire foutre Keon! Et elle claqua la porte de l'appartement, ses talons résonnèrent dans le couloir, ses pleurs aussi, et Keon ne fit rien pour la rattraper, comme toujours.
12 septembre 2006 Desmond Hauks avait les mains croisées sur son bureau et scrutait Keon d'un air mauvais et sévère. Il finit par sourire et ce qu'elle attendait comme étant des sermons sur sa façon d'avoir été mêlée dans une enquête qui ne relevait pas de ses fonction, ne furent en réalité que les cinq minutes les plus belles de sa vie professionnelle.
- Ok, Melle Pitburry, vous êtes un flic moyen. De bonnes choses et de très mauvaises. Vous avez du flair, de très bonnes déductions mais vous ne savez pas travailler avec vos collègues... - Ils sont trop lents, je vais pas m'abaisser à leur niveau pour les aider à garder leur job. Y a des vies à sauver... - Moui... c'est ça. Pour vos collègues, vous êtes une arriviste qui grâce à papa maman flic est vite montée dans les rangs, et une égocentrique inattentive aux autres et à leurs idées. - Mon père et ma mère adoptifs ne me parlent plus depuis mes seize ans. J'ai fais ça toute seule. Et puis pour les idées de mes collègues, elles ne font pas avancer l'enquête. Je vous l'ai dis, suivez une enquête vous mê... - Keon, taisez vous maintenant! Je voudrais essayer autre chose pour vous... puisque selon vous votre intelligence mérite de plus grands meurtriers et de plus grands partenaires, vous travaillerez pour mon supérieur hiérarchique, le procureur de Phoenix. Tenez vous à carreaux il est beaucoup moins permissif que moi...
Janvier 2002 Ça faisait une heure que Keon était garée et qu'elle observait une SDF sur le côté de la route. Buvant bières sur bières, injuriant les passants et, ni vu ni connu, reniflait un reste de coke du fond de sa poche tachée de jaune cramoisi. Elle avait les larmes aux yeux, sourcils froncés, et ne la quittait pas des yeux. Elle tenait dans sa main une lettre signée du département de recherche des personnes disparues. Keon avait fait appel à eux et avait réglé en une fois les frais pour le détective privé et les recherches informatiques avec sa première paye de flic minable dans un commissariat. Elle avait du renouveler chaque mois son chèque jusqu'en Janvier. Cela faisait sept mois que les recherches avaient débuté, et elle commençait à désespérer. Cependant, le mois prochain, elle n'aurait plus à renouveler son chèque.
- Qu'est-c' vous voulez? Ma photo? - N... non. Je l'ai déjà. Je peux vous offrir le restaurent, fit Keon, une boule énorme dans la gorge. - Z'êtes bien jeune pour offrir l'restaurent à une clocharde... - Je gagne des sous, je fais ce que je veux... - Et elle gagne des sous comment la p'tite. Elle tapine hein? - Non... j'suis flic. - Et tu m'arrêtes si j'te suis pas gamine? - Non Kathleen. - Oulala, on m'appelle plus comme ça depuis bien longtemps ça. D'où tu me connais gamine? … J'ai trop bu hein? J'vois encore des images de Keon. A l'entente de son prénom, Keon s'écroula et pleura la tête posée sur les genoux de la vieille, son jean puait l'urine et la crasse. - Maman, pourquoi tu vis ici? Tu m'as abandonnée pour t'en sortir et t'es toujours dans la merde, putain! T'entends maman? Tu pues la merde! - Keon?, parvint à articuler Kathleen qui suffoquait sous les hoquets, ne parvenant plus à reprendre son souffle tant elle était assiégée par l'émotion.
15 Mars 1997, 2h48 am Keon envoya la chaise sur laquelle elle s'était appuyée contre le mur en hurlant des injures. - Vous êtes dégueulasses. Des homophobes! Des putains d'homophobes! Vous seriez capables de me foutre à la porte pour ça? Merde! Ca fait cinq ans que je suis là, cinq ans c'est pas rien. Je vous aimais bien, putain, fit-elle en baissant la tête, s'essuyant piteusement de ses deux mains. Sa tête était chauffée à blanc, elle avait une étrange impression de vivre une scène apocalyptique dont la fin la rendrait folle. C'était comme un cauchemar, tout ça semblait irréel. - Sois moins vulgaire Keon! - Va te faire foutre Danny! - « Danny »? tu ne nous appelles plus maman et papa ? Keon ma chérie, pleurait mme Holloman, on va te guérir, c'est pas grave, comme quand tu étais sous l'emprise de drogues tu te souviens? Ca va être pareil, on va appeler les meilleurs médecins de la... - Est-ce que tu te rends compte de ce que tu dis, maman? C'est pas une maladie l'homosexualité! Merde, vous êtes des flics! Vous les foutez en taule tous ceux qui sont différents comme moi?, cria Keon, hors d'elle. Elle n'aurait jamais pensé en entammant le sujet sur l'homosexualité entre femmes au diner que les choses iraient si mauvais train. Cela faisait plus de quatre heures qu'ils se disputaient, elle en découvrait de plus en plus sur la façon absolument arriérée et selon elle fausse de penser de ses deux parents adoptifs qu'elle avait tant aimé jusqu'ici. Une faille béante se creusait entre eux, la fille et les parents séparés, et Keon ne voyait que la fuite, tenter de poursuivre seule et d'y arriver. - J'en peux plus..., souffla-t-elle exténuée, je vais faire mes bagages. Je retourne au foyer, essayez pas de venir me voir, je veux plus vous voir, vous me donnez envie de gerber. - Nous n'irons pas voir une dégénérée comme toi! Si tu ne te soignes pas, alors pour moi tu es morte, déclara Danny sur un ton catégorique. Keon ne préféra pas rétorquer, elle entendit sa mère adoptive éclater en sanglot, debout frêle et impuissante à côté du canapé. Son père, tremblant de colère, raide comme un pic, marcha comme un robot dans la cuisine et se servit deux fois de suite des verres de whisky. Lorsque Keon descendit, sa mère la serra dans ses bras. Keon pleura ses dernières larmes dans le creu de son épaule. Puis son père se rua sur elle en beuglant que sa femme n'avait pas à la toucher, jamais plus. Jane s'était écroulée aux pieds de son mari, son poignet toujours dans la main puissante de celui-ci, et Keon, ne se retourna pas.
Février 2009 - Je crois qu'on fait fausse route, fit Keon. - De quoi? Tu vas me dire que notre travail de recherche sur toute l'année depuis l'appel est erroné?, s'exclama le procureur, lassé de cette affaire. - Ouais. Je sais pas je..., fit Keon en se massant les tempes. - Tu quoi? - Ce que je vais vous dire, ça va paraître bizarre ok, c'est juste un feeling, une impression. Je fais... des rêves depuis quelques temps où c'est ma famille qui est en jeu, d'abord mes parents adoptifs, après un mec, puis ma mère, chez moi. - Des rêves... - Je sais, je crois que je suis un peu fatiguée. - Je te promets un bon mois de vacances après le 3, jour de son arrestation, dont l'on a élucidé le lieu comme étant Encando Park. Tout va bien. Tu vas voir je vais t'aider à balancer tes impressions de côtés. Un : tes parents adoptifs sont deux, deux : ce « mec », il est tout seul, et trois : ta mère est aussi seule. Les nombres ne correspondent en rien avec sa technique. - Vous devez avoir raison. Je vais me coucher. - Bonne nuit agent Pitburry.
3 Mars 2009, 2h54 am Installés près du parc, les factions de police attendaient le signal. L'endroit était une boucherie sur la septième avenue. Le signal fut lancé, Keon qui dirigeait les opérations les précédaient. Mais elle savait... elle savait qu'ils n'y trouveraient rien. Ses cernes bleues descendaient sur ses joues, ses cauchemars ne lui permettaient pas d'avoir des nuits complètes et reposantes. Ils défoncèrent les portes, armes braquée sur les espaces vides, se protégeant l'un l'autre, jusqu'à avoir fouillé tout le bâtiment. Rien. Keon retira son casque, sauta sur le siège de sa voiture et roula chez ses parents adoptifs, leur nouvelle adresse. Le procureur la voyant partir la fit suivre, redoutant que ses instincts ne soient finalement veridiques.
Lorsque Keon et la faction de renfort défoncèrent la porte, les Holloman étaient éventrés, écorchés et même le bébé, avait été pendu. Elle s'appuya contre le mur et dégueula. Trois. La course continuait. Dans une vingtaine de minutes le prochain crime aurait lieu. Keon s'écroula, le procureur arriva bientôt et face à l'horreur, s'excusa de ne pas l'avoir crue. - Je sais que le troisième c'est ma mère, lui dit-elle. Celui qui a donné la graine ça doit être mon père biologique mais je le connais pas du tout. Monsieur, pour avoir ces informations, ce mec doit être haut placé dans la police ou dans la politique. Un mec qui s'occupe de l'informatique peut-être... je sais pas. - Allez voir votre mère Keon, répondit le procureur en posant une main paternelle sur son épaule, j'envoie de suite deux patrouilles à côté de chez vous.
3 Mars 2009, 3h10 pm Le docteur Keenan sonna chez Keon sous ordre du procureur. Keon, un peu revêche, l'accueillit dans son salon. Sa mère regardait la télé à quelques mètres d'eux. Keon se posa sur le canapé etinvita le psychologue à en faire de même. - Bien agent Pitburry, ce fut une rude journée. Le deuxième meurtre était bien votre père. Divorcé deux enfants, les trois n'ont pas sruvécu. - Comment vous les avez trouvé? - Le « Three » l'a dit. - Qu'est-ce qui prouve que c'était mon père biologique? - Tests ADN. - Faut plus d'une journée pour un test ADN, qu'est-ce que vous me racontez comme conneries? - Je le sais. - Ah oui, vous fonctionnez par intuitions aussi? Ca réussit pas je vous le garantie. - Non je le sais, Keon. Petite Keon. Elle redressa la tête et fronça les sourcils : « petite Keon »? Elle n'avait jamais remarqué combien ce psychologue était étrange. Plus étrange encore, elle ne se sentait pas en sécurité, et son arme de service était dans l'entrée. - Vous voulez quelque chose à boire, Keenan? - Non, rien, reste là. Ca y est tu commences à deviner. T'es assez lente petite soeur. Kathleen fit volte face et dévisagea le psychologue, son visage était en proie à des dixaine d'émotions, passant entre la joie, la compassion, la colère, la peur et la honte. - Eh oui, petite soeur. Y en a une qui t'a pas tout dit, fit-il ens e redressant pour placer un bras autour des épaules de sa mère. Que dirais-tu d'une petite introspection dans le passé, maman? Hein? Elle a pas toujours été camée comme ça tu sais Keon, on vivait même à quatre avant, tu devais être toute gamine. Elle tapinait pas c'est pas vrai, ça, ça a été beaucoup plus tard quand elle savait plus comment te nourrir. Papa en fait, était déjà marié, et il avait une fille qu'il allait voir tous les mois pendant ses « voyages d'affaires », je parie qu'il servait le même baratin à sa femme! Il s'est barré du jour au lendemain parce qu'il avait voulu me toucher cet enfoiré de pédophile, et maman l'a viré. Mais elle était tellement dégoutée d'avoir fait des gosses avec lui, qu'elle ne nous voulait plus. Moi elle m'a placé en pension. Tu me voyais jamais, parce qu'elle avait peur de moi, et à raison. Je t'aurais égorgée comme un poulet si je t'avais vue Keon. Parce que tu me dégoutais aussi. Pourquoi, toi, est-ce que t'étais restée? Remarque... tu valais moins que rien. Un jour je suis venu, Kathleen m'a viré à coup de pied de biche dans la gueule. Et toi tu commatais par terre, tu comprenais rien. Je n'aurais jamais voulu devenir ça, alors je suis parti hilare.
Il s'arrêta enfin, Kathleen se balancait d'avant en arrière, les yeux dans le vague, et Keon était en larmes, molle, animée par des soubresauts nerveux, la tête posée sur la table basse, le smains plaquées sur ses oreilles.
- Maman, c'est pas vrai! Dis que c'est faux. Mais Kathleen ne répondait pas, elle était tétanisée. - Tu sais qui sont les trois derniers sur ma liste, Keon chérie? - Espèce de malade!
Keenan enserra la gorge de sa mère et serra, Keon se précipita dans le couloir, elle savait qu'il la poursuivrait. Elle saisit son Ceska, envoya la crosse dans le nez de son fou de frère qui la tenait fermement par la cheville. C'est ici, alors qu'il se tenait le nez en gémissant, qu'elle s'aperçut qu'il avait lâché un couteau déjà rouge de sang. Keon se précipita dans le salon. La tête de sa mère était renversée vers l'arrière dans un angle inhumain, sa gorge ouverte continuait d'éjecter de grosses vagues de sang. Keon hurla, son frère enfonça la lame dans son dos, Keon s'applatit contre le sol, eut la force de se mettre sur le dos, de viser, et de tirer.
3 Septembre 2009 Je m'en vais, je quitte Phoenix, le procureur, mon job, tout. J'arrive plus à travailler, à dormir, à baiser. Moi qui n'avais jamais cru en rien, là, à chaque fois que je ferme les yeux, mon frère est visiblement décidé à en finir avec ses tableaux tridimensionnels, surtout son dernier qu'il n'a pas achevé. Maman, lui... et moi. Quand par miracle il n'est pas là, un espèce de chaman me dit de venir à New Carby. Le plus dingue, c'est que j'ai vérifié, cette ville existe. C'est le trou du cul du monde, y a personne là bas. J'en ai parlé au procureur, je lui ai dis que j'allais m'y installer. C'est la chose la plus dingue que j'ai jamais faite de ma vie je crois. Mais j'y vais. Je suis sur une aire d'autoroute, si je continue un peu, il y aura même plus d'endroits où se poser et acheter un sandwich. Y a rien à New Carby, juste la ville à côté, Sedona. Ca sera au moins ça. J'ai trouvé une baraque sympa, boisée, un peu petite mais j'ai pas besoin de très grand pas vrai? Elle était pas chère. J'ai pu tout payer d'un coup avec mes économies. Je sais pas ce que je trouverai comme boulot, il me reste encore un peu pour vivre un mois ou deux sans rien... flic, encore? Je sais pas. Le procureur m'a pas retiré mon insigne... chic type. Allez... fini le passé, bonjour New Carby!
•• RELATIONS
Keon n'est pas installée depuis bien longtemps, on parle sans doute en mal d'elle parce qu'elle ne va pas plus que ça versles autres. Elle devient un peu folle cependant avec les apparitions de son frère dans ses rêves. Keon est dans une passe difficile dont elle ne peut sortir seule... elle ne va sans doute pas tarder à demander de l'aide, même si elle a peur qu'on la prenne pour une aliénée.
•• VOUS
VOTRE ÂGE: 20 ans AVATAR: Katherine Moennig PRÉSENCE: 7/7 jours, deux posts par semaine MULTICOMPTES: / COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM: De partenaire en partenaire COMMENTAIRES: Aucun
|
Dernière édition par Keon Pitburry le Jeu 12 Nov - 17:23, édité 16 fois | |
|