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 In the deep (RP UNIQUE)

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AuteurMessage
Pacey Conrad
•• décédé ; vaincu par le mal ••
Pacey Conrad


▌Nombre de messages : 164
▌Points personnage : 235

▌Âge : Décédé à 26 ans
▌Métier : Cadavre

In the deep (RP UNIQUE) Empty
MessageSujet: In the deep (RP UNIQUE)   In the deep (RP UNIQUE) EmptyMar 17 Nov - 2:57



    A la volée, Pacey claqua la porte de la cuisine en poussant une injure. Encore une fois, il venait de se disputer avec Maxence au téléphone. Son mari ne rentrerait pas ce soir à l’heure prévue. Il était donc encore une fois seul dans cette grande maison à laquelle il n’arrivait pas à s’y faire. Il y avait ici trop de vieilleries, trop de craquements et trop de bruits bizarres pour qu’il se sente réellement chez lui. La vie à New Carby n’était décidément pas la même qu’à New York. Elle manquait de piment, d’entrain et de folie pour plaire au blondinet. Pacey n’espérait qu’une chose depuis quelques temps : que Maxence ouvre les yeux et se décide enfin à vendre son restaurant pour retourner vers ce qu’il aimait appeler « la civilisation ».

    Ce soir, comment Maxence pouvait-il préférer s’occuper d’un autre alors que lui s’ennuyait ferme toute une journée à attendre son retour ? Au quotidien, l’ennui minait tellement le moral de Pacey que le jeune homme en arrivait à broyer du noir. Seul la présence de son époux aidait à adoucir ce sentiment. Sans emploi et surtout sans ses pinceaux sous la main, le beau blond tournait vite en rond dans cette petite ville. Il avait bien essayé de tuer le temps en dessinant sur les quelques blocs de feuilles qu’il avait trouvé dans une vieille malle au grenier, mais cela ne l’occupa qu’un moment.

    Avec aigreur, Pacey balança dans l’évier la quiche aux poulets qu’il avait tenté de préparer toute l’après-midi afin de tuer le temps. N’étant pas un très bon cuisinier, il avait suivi une recette trouvée dans un livre appartenant à la grand-mère de son époux. Le résultat obtenu n’était peut-être pas beau à voir, mais l’odeur qui se dégageait du plat donnait l’eau à la bouche. Hélas, Maxence ne profiterait jamais de ce repas. En colère contre ce dernier, Pacey préféra détruire sur un coup de tête tout ce qu’il avait mis du temps à préparer, plutôt que de l’offrir plus tard à son mari.

    Tout en claquant les portes et en maudissant le monde entier, Pacey monta à l’étage. Il passa un quart d’heure sous la douche à essayer de se détendre mais en vain. Sa rage était tenace et il comptait bien le faire savoir. Le jeune homme revêtit un pantalon de toile blanc à carreaux gris et un tee-shirt clair, puis il rejoignit la chambre à coucher pour se glisser sous le fin drap de lin. Afin de montrer à Maxence qu’il était contrarier, se coucher de bonne heure était ce qu’il y avait de mieux à faire. Ainsi il n’aurait droit à aucun câlin, à aucun mot doux, et à aucun baiser de sa part...

    ********************************

    Pacey Conrad ouvrit les yeux lorsque la porte d’entrée se claqua. Il faisait nuit noire mais grâce aux rayons argentés de la lune qui filtraient entre les volets mal fixés, la chambre à coucher était baignée d’une douce pénombre. Le réveil affichait exactement 3 heures 14… une heure que Pacey jugeait indécente pour rentrer. Tourné dos à la porte, le jeune homme faisait semblant de dormir. Il écoutait le pas lourd et incertain de son époux qui se rapprochait peu à peu, montant avec bruit les escaliers. Il devait être saoul à en juger sa démarche peu assurée et le souffle rauque qui sortait de sa gorge.

    Au moment où Maxence se posa sur le lit, faisant bouger le matelas et grincer les ressorts, Pacey ne pu empêcher sa petite boule de colère de remonter du fin fond de son estomac. Il dit d’un ton sec et qui ne cacha pas sa jalousie :

    - Je pense que le canapé serait plus approprié pour toi cette nuit. A moins que tu ne préfères aller dormir dans le lit de ton nouvel ami !

    Il ne reçu aucune réponse, chose qui l’étonna légèrement. Maxence bougea et Pacey le sentit se rapprocher de lui. Une forte odeur d’alcool et de tabac chatouilla désagréablement les narines du beau blond. Celui-ci frémit lorsque Maxence posa une lourde main sur sa hanche, comme il le faisait toujours lorsqu’il l’invitait à un petit câlin. Malgré son amour pour son époux (et son côté nymphomane qui ne refusait que rarement une partie de sexe… surtout avec Maxence), ce soir Pacey était bien décidé à le bouder et à se refuser à lui.

    - Enlèves tes sales pattes de moi, Maxence.
    - Qui est Maxence ?

    La voix était rauque et malsaine. Elle glaça le sang de Pacey qui se retourna d’un bond. Tout alla très vite, si vite qu’il ne put avoir le dessus sur cet homme qui s’était invité dans son lit. Le beau blond gigota dans tous les sens en hurlant afin d’appeler à l’aide… mais qui pourrait-il bien alarmer ? Cette maison était perdue au milieu des champs, et Maxence était en ville ! Quant aux voisins, ils étaient trop loin pour l’entendre. Plusieurs fois, Pacey tenta de se soustraire à son agresseur mais ce dernier eut toujours le dessus. Après plusieurs coups dans les côtes et au visage, le jeune homme fut étourdit, et il se calma.

    - Ferme-là petite chienne, et tu souffriras moins.

    L’agresseur de Pacey lui tenait fermement les poignets au-dessus de la tête en le maintenant prisonnier sous son poids énorme. Il dégoulinait de vice et de cruauté. Il y avait dans ces yeux un quelque chose de malsain et de terrifiant à la fois. Grand et massif, son visage était peint de blanc et bleue, formant un masque de clown. Ses dents gâtées étaient dissimulées par une barbe grise hirsute, et l’odeur pestilentielle qui s’échappait de sa bouche rendait malade le jeune homme qui aurait volontiers tourné de l’œil.

    Dans un dernier espoir, Pacey tenta de repousser son assaillant mais il ne réussit qu’à faire se resserrer davantage les grandes mains de son agresseur autour de ses poignets. Le jeune homme avait les larmes aux yeux. Lorsque l’une d’elles s’écoula le long de sa tempe, le cruel agresseur vint la lécher de sa langue nauséabonde. Il lui chuchota au passage :

    - Tu sens la pute à plein nez, et j’adore ça.
    - Qui êtes-vous ? murmura dans un sanglot Pacey.
    - Je suis la réponse à tes prières. Tu ne respectes pas le corps qui est le tien. Alors je vais t’aider à t’en débarrasser. Je vais t’aider à le souiller jusqu’au plus profond de ton âme, et ensuite je t’enlèverais la vie. Car tu ne mérites pas de vivre.
    - Non… non… pitié…

    Et tout commença, sans qu’il ne puisse trouver d’échappatoire…


    ********************************

    Lorsque le volet claqua contre la fenêtre à cause du vent, Pacey sorti de sa léthargie en poussant un grand hurlement de douleur. Allongé comme un pantin désarticulé dans son lit dont les draps étaient gorgés de sang (sang qui s’écoulait sur le planché), le jeune homme souffrait comme il n’avait jamais souffert. Non seulement sa peau était marqué de bleus et entaillée ici et là, mais ses poignets et ses pieds étaient également percés de part en part, comme si quelqu’un l’avait crucifié. A bout de force, Pacey n’arrivait plus à sangloter. Il n’arrivait même plus à bouger. Ses bras et ses jambes étaient ankylosés par ce qu’il avait vécu. Il sentait encore en lui ce monstre de cruauté qui l’avait souillé, et meurtris jusqu’au plus profond de son âme.

    Lentement mais sûrement, le sang de Pacey s’écoulait hors de lui. Le jeune homme mourait secondes après secondes. Il n’arriva bientôt plus à garder les yeux ouverts. Etrangement, peu à peu la douleur laissa la place à un profond engourdissement. Il avait sommeil et malgré ses efforts, il n’arriva pas à résister à la tentation. Un instant, il pensa à sa vie, à sa famille, à sa mère et surtout à Maxence. L’odeur de ce dernier berça son départ. S’il sentait Maxence non loin de lui, c’était parce qu’il avait la tête reposée près de du coussin de ce dernier. Derrière ses paupières closes, le jeune homme revécu rapidement ses derniers mois en compagnie de son époux. Pacey versa une larme. Il aurait tant aimé lui dire qu’il l’aimait. Il aurait tant voulu lui demander pardon de l’avoir déçu plus d’une fois. Il aurait tant voulu être à la hauteur des espoirs qu’il plaçait en lui.

    Sans qu’il ne s’en rende compte, Pacey se laissa allé. Il abandonna cette terre qu'il n’avait jamais voulu fouler dans le fond, et enfin, il poussa son dernier souffle, seul comme il avait toujours vécu…

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