Une rencontre lucrative [terminé]

Le soleil commençait à se coucher sur la petite ville qu'était New Carby mais ce n'était pas une raison pour rentrer selon Declan même si de plus en plus de choses inexplicables arrivaient. Comme à son habitude, le jeune artiste avait passé sa journée à .... ben à rien justement. Il c'était réveillé vers onze heure du matin et il était directement voir comment allait sa petite soeur en toute discrétion - ça entacherait sa réputation si on savait qu'il faisait attention aux êtres qui lui étaient cher - puis il c'était fait un sandwich pour ensuite partir de la maison familial.

Il glanda donc toute la journée, clope au bec, et vagabonda dans la ville jusqu'à ce qu'il décide qu'il était temps d'être dans un coin tranquille et quoi de mieux que les champs? Il partit donc là bas à pied et une fois arrivé il se laissa tomber par terre, écrasant quelques plantes ( je sais pas le nom ^^ ) de maïs. Il s'assit ensuite et se prépara un nouveau joint avec quelques unes de ses plantes faite dans son jardin à l'abri du regard de son père - shérif de la ville pour rappel. Il se mit à fumer quand il entendit un bruit auquel il ne fit même pas attention. Il sentait les premiers effets de la drogue et il sourit en reprenant une taffe.

Declan n'était pas caché des regards, il n'avait même pas pris la peine de s'enfoncer dans le champ de maïs pour se cacher de regard indiscret. Un homme, plutôt grand, passa devant lui alors que la fumée bien épaisse et odorante sortait de sa bouche avec une discrétion tout sauf discrète, oui Declan se fichait qu'on le voyait fumer.

« Et bien ! Moi qui me demandais comment les bouseux du coin tuaient le temps, je suis fixé. »

« Tu me laisse tirer un coup ou t'es du style chacun son joint ? Si c'est le cas, fout le camp de ma propriété ! »

Comme presque tout les jours de l'année, le soleil brillait sur New Carby et il n'y avait pas un seul nuage à l'horizon. Cette ville, quoi que c'était un grand mot pour cela, était ennuyeuse. Au moins, à Austin Declan pouvait srtir et faire quelque chose de plus intéressant bien que rester à ne rien faire mise à part fumer un bon joint - provenant de sa propre culture qu'il trouve meilleur à New Carby qu'à Austin - ne le gênait pas vraiment. Rester une journée, une semaine, un mois, un an, une décennie ne le gênait pas vraiment. Il était logé et nourri par son père bien que ce dernier devenait assez chiant même si il ne le montrait pas.

Le jeune Foster était donc parti de chez lui pour trouver un coin tranquille. Emily Danes était morte, et comme chaque mort dans ce trou perdu tout le monde était au courant, et donc personne ne le dérangerait en théorie. Quelle idée que cette femme ait légué sa maison et son terrain sans que Declan ne le sache!
Alors qu'il était bien tranquillement installé en train de fumer son joint, un homme arriva et lui parla. Il le traita de bouseux, ce qui énerverait presque tous les habitants de New Carby, mais Declan s'en fichait totalement. Ce dernier le regarda simplement sans vraiment le regarder. Il sourit à la demande de Pacey et répondit :

- Ben tiens, et t'es qui toi? Moi qui croyait être le seul à fumer dans cette ville.

Il prit une dernière taffe avant de tendre le joint vers cet inconnu. Il ne connaissait pas le blond et se battre n'était pas vraiment son style alors autant céder surtout que cela ne le gênait aucunement.

- T'as dis ta propriété? J'savais pas qu'Emily avait de la famille dans le coin.

- Tu sors d’où toi ?

Apparemment les Danes sont les Kennedy du coin ! Il possède pas mal de chose dans la région… comme ce stupide et pseudo restaurant en ville. Et tout m’appartient.

- En fait, quand je dis que tout m’appartient, ce n’est pas vraiment exact. Ça m’appartient à moitié. Mon mari

à hérité de tout ce que les Danes ont dans le coin.

- Elle est très bonne ton herbe. Tu l’achètes où ? Je sais pas si je vais rester longtemps dans ce trou à merde, mais si c’est le cas, il faudrait que tu me mette en contact avec ton dealer. Sans planer de temps en temps, je ne vais pas survire à bouseuxland.

Ah et je m'appelle Pacey.

Visiblement, l'homme en face de Declan avait grand besoin de fumer un bon joint vu à quelle vitesse il avait prit le joint tendu par le fils du shérif de la ville. Vu son visage, cela lui fit un bien fou et c'était de la bonne qualité.

- J'ai posé la question en premier et je t'ai filé une taffe et une bonne vu ta tête.

Répliqua t il à son tour. Il n'allait pas répondre avant que l'autre ne répond à sa question, il pouvait être borné le jeune Foster. Pacey se remit à critiquer la ville en passant par le restaurant cette fois ci. Declan passa encore une fois outre - bien qu'il pensait que le restaurant n'était pas un pseudo restaurant ni stupide et que les clients mangeaient bien. Cet homme commençait déjà à l'insupporter. " Vivement qu'il se barre que je sois en paix. " pensa le jeune homme. Il ne remarqua pas que Pacey le détailla, se fichant bien de lui. Declan était en effet brun, grand, barbu, adepte de la défonce mais aussi un artiste diplômé des Beaux Art à Austin ainsi que quelqu'un d'assez urbain mais l'état préoccupant de sa petite soeur prenait largement le pas sur son envie de quitter ce trou perdu.
Il sourit à la réponse du jeune homme. Ainsi il était marié à un autre homme.

- Tu devrais pas autant le montrer. On est dans un coin paumé, une petite ville, les gays sont pas super bien acceptés. La ville a une mentalité de merde sur ça.

Répondit il sans détour bien qu'il s'en foutait totalement avec qui cet Apollon - car il avait remarqué la beauté de l'homme en face de lui même si son caractère le rendait moins attirant. Declan reprit ensuite le joint et le finit - il était déjà bien entamé quand il l'avait filé à Pacey qui en avait aussi bien prit.

- T'as mon dealer en face de toi. Si tu veux de l'herbe ou ce que j'ai y'a deux conditions : toujours payer avant et arrêter d'être un connard critiquant tout devant moi.

C'était assez soulant de l'entendre tout critiquer à tout bout de champ. Declan se fichait bien d'avoir ou non un autre client, il n'était pas à la recherche d'argent.

- Qu’est-ce que j’en ai à battre sérieusement que vous sachiez tous ici que j’aime me faire enfiler par mon mari ? Tu crois que je vais m’éterniser dans ce bled pourri et que j’ai réellement envie de faire amis-amis avec les autochtones du coin ?

J’habite New York moi coco et à New York, on a pas l’habitude de se faire dicter notre conduite par quelqu’un. Alors si ça te dérange de savoir que j’aime sucer des bites, tu peux prendre tes clics et tes clacs et t’en aller de chez moi.

- Par contre, si t’es près à dealer avec moi, j’accepte volontiers de t’acheter un peu d’herbe et également de garder pour moi mes commentaires sur ta belle et charmante région agricole !

Ok ?

- Au fait, c’est quoi ton nom ?

Declan n'avait dit cela à Pacey seulement pour le mettre en garde, ce n'était que purement sympathique de sa part. Pacey ne le prit cependant mal, voire même très mal. Il agressa verbalement Declan qui ne fit seulement qu'arquer un sourcil. Le mari du boxeur avait clairement un problème pour s'énerver ainsi aussi facilement. Il se croyait supérieur aux habitants de New Carby car il venait de la ville? Declan venait aussi de la ville, il y avait passé cinq années, cinq merveilleuses années.

- Tu te crois supérieur car tu viens de la ville? Je viens d'Austin, je sais ce qu'est une ville, okay? Je disais ça juste pour toi. C'est pas sur moi que les remarques tomberont. Tu fais ce que tu veux, pas mon problème. Enfin, t'es marié, tu dois aussi penser à lui, non? Peut être qu'il en a pas rien à foutre ton mari? Je dis ça, j'en sais rien.

Néanmoins, il n'allait pas dire que cela l'arrangeait qu'il aimait sucer des bites comme il le disait si bien. Enfin, Pacey était marié et dans l'esprit de Declan cela voulait dire fidèle ce que n'était pas l'ancien prostitué cependant ( encore une chose qu'ignore le fils du shérif ). Tout d'un coup, il changea totalement d'attitude et il sourit même à Declan. Un sourire attirant d'ailleurs. Il rit légèrement et répliqua :

- Ben tiens, on fait moins son malin quand on veut quelque chose? T'es un faux cul en faite, c'est ça? T'as combien sur toi? Histoire de voir ce que tu peux acheter dès maintenant. Vu comment t'as fumé, t'es en manque.

Il serra sa main puis sorti une cigarette avec cette même main - histoire de ne pas avoir de mauvaise surprise comme être tiré pour être debout d'un coup car il ne lui faisait pas confiance - et dit en même temps :

- Declan.

- Je ne veux pas t’acheter toute ton herbe, mais juste de quoi supporter la vie dans ton plaisant petit patelin d’adoption monsieur-je-viens-d’Austin.

- Pourquoi t’es venu te perdre par ici ? Tu n’as pas l’air d’être le genre de mec à vouloir faire carrière dans la vente de maïs ou de pommes du verger.

- Merde… j’ai que six dollars ! T’es du style à négocier ou pas ?

Declan n'aimait pas Pacey, il se demandait bien comment son mari faisait pour le supporter. Ce gars avait une estime de lui tellement haute et une estime des habitants de New Carby tellement basse, il ne connaissait même pas les habitants et il jugeait. Bon, le fils du shérif ne pouvait pas entièrement le contredire, il y avait des habitants vraiment chiants mais lui les connaissait et pouvait dire lesquel alors que ce gars non. Pour montrer autant d'estime de soi, il devait jouer un rôle.
Ce gars ne faisait même pas d'effort. Il avait beau faire des "compliments" sur la ville et ce qui l'entoure, l'ironie se sentait et pis le sourire qu'il avait montré bien qu'il se fichait totalement de l'opinion de Declan. Declan se fichait de l'opinion de Pacey aussi mais ce genre de type l'énerve.

- Un gars qui se fiche de l'opinion que la famille de son mari a de son mari ne peut pas comprendre pourquoi je suis ici.

Répliqua t il. Pacey n'était visiblement pas du tout intéressé par ce que pouvait penser les Danes de Maxence, alors que Maxence pouvait peut être vouloir être aimer des siens. Declan restait à New Carby pour plusieurs raisons : la vie était simple et surtout sa petite soeur avait besoin d'aide - aide qu'il n'arrivait pas à apporter mais c'était mieux que d'être à des centaines de kilomètre.
A la grimace du blond, Declan sourit. Visiblement, il n'avait pas grand chose et son intution se vérifia. Il rit légèrement, six dollars? Il voulait acheter quoi avec ça?

- Je négocie qu'avec les gens de ce vieux patelin tout pourri. Mais tu peux toujours perdre ton temps à proposer.

Répliqua t il, pouvoir faire chier ce type si sûr de lui ne pouvait être que bon. Il ne comptait pas lui vendre de la drogue, surtout avec seulement six dollars, à moins qu'il paie plus cher que les autres. Au lieu de 30 dollars pour le minimum, Pacey allait payer bien plus. Ce dernier n'avait pas vraiment le choix, le seul autre dealeur se trouvait à quatre heures de route et pis Declan avait de la drogue à une largement meilleure qualité que l'autre type.

- Si New York m’a bien appris une chose, c’est que tout le monde à un prix… surtout les petits dealers dans ton genre, Declan. Alors tu veux quoi ? Les bijoux de la grand-mère de mon mec ? Ou…

- Ou je pourrais te montrer que ma bouche peut servir à autre chose qu’à dénigrer ton petit village de bouseux.

Tu ne dois pas avoir l’occasion de te les vider beaucoup dans le coin, je me trompe ?

Declan ne vendait pas de l'herbe par appât du gain, ce n'était qu'une manière de passer le temps pour lui, il n'avait pas besoin d'argent, il n'avait pas besoin de faire des économies pour son futur qu'il n'imaginait pas du tout. Pacey était en train de réfléchir et cela fit du bien au fils du shérif pour la simple raison que pendant quelques secondes ce type avait gardé la bouche fermée mais son esprit tordu semblait avoir trouvé une autre idée pour avoir de l'herbe avec seulement six dollars et quelque chose qu'il pouvait lui offrir sans être des beaux billets verts. Son air arrogant perdu, cela ne pouvait pas être une bonne nouvelle, cet homme avait clairement une idée derrière la tête et il allait la proposer de la meilleure façon possible.
Il arqua un sourcil quand, encore une fois, il parla du dealeur dans des termes peu élogieux. Ce " petit dealers dans ton genre " n'était évidement pas un compliment. Ce type avait vraiment intérêt d'avoir une idée géniale si il voulait avoir de l'herbe.

Declan n'eut pas le temps de lui répondre qu'il se fichait des bijoux de la décédée Emily Danes que Pacey posa son pied sur son entrejambe ce qui ne fit aucune réaction de la part du brun. Le blond n'allait pas être violent, ce serait vraiment la dernière chose à faire si il voulait quelque chose, mais que voulait il? L'esprit pieux ( ou pas ) du diplômé d'Austin ne pensait aucunement à la proposition que le diplômé de L.A. lui fit.

- Et tu dis que t'es marié? T'es tant en manque que ça? Enfin je m'en fous.

Il avait toujours vu le mariage comme l'engagement ultime et cela incluait être fidèle au moins aux yeux de Declan mais pas aux yeux de Pacey visiblement.

- Pourquoi je dirais oui? T'es peut être un mauvais coup, pour ça que ton mari t'as laissé seul. J'ai ma main pour me vider.

Dit il avec un grand sourire sur la dernière phrase. Pourtant, il ne cracherait pas sur une bonne fellation, l'effet de la drogue allié au fait que le blond était vraiment pas mal aidé aussi.

- Laisse mon mari en dehors de tout ça. C’est une histoire entre toi et moi. Entre ma bouche et ta queue.

- Ne compare pas mes talents de suceur de bites à ta petite branlette quotidienne du matin. C'est insultant. Je t’assure que ce n’est pas du tout comparable beau gosse.

- Alors ? On est d’accord ? Je te fais jouir de ma bouche et tu me donnes en échange de quoi tenir quelques jours dans le coin ?

Declan n'allait tout de même pas se laisser avoir aussi facilement? Un tout petit peu de difficulté, et encore il en donnait si peu, n'allait surement pas faire reculer Pacey. Declan n'avait pas retiré le pied du beau blond, ce dernier ne le gênait pas et surtout il n'appuyait pas sur l'entrejambe de Declan qui s'énerverait si jamais il oserait et les deux finiraient surement en garde à vu. Declan connaissait bien le commissariat du coin, non pas pour être souvent en garde à vue mais simplement car son père était le shérif de la ville.
Ne connaissant pas le passé de Pacey, il ne pouvait évidemment pas savoir que pour l'ancien prostitué c'était quelque chose de normal d'offrir une prestation sexuelle en échange de billet vert ou dans ce cas d'herbes illicites. Declan le laissa s'approcher, Pacey venant lui parler à son oreille. Sa phrase fit sourire Declan tandis que le souffle chaud du plus que possible acheteur sur son cou lui donna légèrement le frisson. Il n'avait rien fait depuis tellement longtemps, il ne se voyait pas amener une fille dans sa chambre alors que sa soeur était dans une chambre juste à côté, pas car c'était sa soeur à côté mais car elle était malade, et pis il connaissait tout le monde dans ce patelin et il avait couché avec pas mal de fille ( et pas forcement de son âge mais aussi avec des plus vieilles ) ainsi que quelques hommes. Pour le sexe, Austin lui manquait vraiment.

- Mais tu ne connais pas le talent de ma main. Insultant? Pour quelqu'un qui insulte tout à tout bout de champ c'est assez ironique, non?

Declan fut poussé, il était désormais allongé dans le champ de maïs alors que la main de Pacey se posa sur son paquet et qu'il le malaxa. Ce type était vraiment en manque.

- Quelques jours? Pas plus de deux. T'es tellement en manque, et pas que de drogue visiblement, que je suis même pas sûr que ça durera deux jours avec toi. Une pipe contre ce qui vaut deux jours pour quelqu'un qui est pas en manque. Je ferais pas plus, à si je ferais plus : te donner l'adresse du dealeur le plus proche. Alors? On est d'accord?

Pacey ne pouvait pas se douter que le dealeur le plus proche était seulement à Sedona et aussi à quatre heures de route.

Pacey ne releva absolument aucun des propos de ce dealer. Ce type l’énervait mais puisqu’il avait besoin de ce qu’il possédait pour supporter la vie dans ce coin paumé des USA, il mordait sur sa chique et passait outre ce qu’il pouvait bien penser de lui. Contrairement à ce que Declan pouvait croire, le blondinet n’était pas réellement en manque de drogue. Pacey savait très bien gérer sa dépendance. Il pouvait passer plusieurs semaines sans rien consommer. Cependant, l’idée d’être coincé dans ce trou perdu sans possibilité de s’amuser l’angoissait tellement qu’il ne pouvait passer à côté de l’occasion de se remplir les poches de daube. Incapable de résister à ses pulsions et à la tentation, le meilleur moyen selon lui de libérer son esprit, c’était de céder à ses démons intérieurs. Le destin avait décidé de mettre sur sa route ce dealer, alors pourquoi luter ? Si Declan n’avait pas été là aujourd’hui avec son herbe, jamais Pacey n’aurait ressentit le besoin d’en consommer durant son séjour à New Carby. Son envie serait restée somnolente. Encore une fois, tout était de la faute de quelqu’un d’autre !

- J’suis loin d’être aussi dépendant que tu ne le crois, alors marché conclu.

Sans attendre, Pacey défit la ceinture du dealer, puis le bouton de son jeans et enfin, il sortit le sexe du pantalon. A genoux entre les cuisses du beau brun, le jeune homme entreprit de cajoler le membre de sa bouche d’expert. Même s’il ne faisait pas cela gratuitement, ou par amour, Pacey éprouva malgré tout beaucoup du plaisir à sentir dans sa bouche le sexe d’un homme. Loin était Maxence pour l’instant. Il n’y avait dans la tête de Pacey que le plaisir de l’instant présent. Que le plaisir de faire gémir le dealer qui semblait savourer pleinement son sort. Celui-ci dura un petit quart d’heure, petit quart d’heure où aucun des deux hommes ne prononça de mot. Lorsqu’enfin Declan céda dans un râle sonore et viril à la langue habile et coquine du jeune artiste, Pacey avala par réflexe. Il ferma les yeux quelques secondes, puis il descella ses lèvres pour se relever en s’essayant d’un revers de poignet sa bouche.

- Alors ? Tu as vu comment ça suce un gars de la ville ! Maintenant à ton tour de casquer !

Il tendit la main.

Declan remarquait bien qu'il énervait Pacey, qui ne le cachait pas vraiment mais qui ne disait rien ce qui était paisible pour le jeune dealeur. Le blond se savait en position de faiblesse, le jeune homme originaire de cette ville paumée d'Arizona avait ce qu'il recherchait et on ne cherche pas à contrarier une personne pouvant rendre service. Declan se savait dépendant, du moins un minimum. Il avait déjà arrêté quelques jours, n'excédant pas quatre jours cependant, sans ressentir l'effet de manque mais il ne se voyait pas vivre sans la drogue qui l'aidait à supporter la vie. Pour sa défense, il était à New Carby et il devait s'occuper de sa petite soeur ce qui n'était vraiment pas facile vu qu'elle tentait régulièrement de mettre fin à ses jours, qu'elle était dépressive, qu'elle ne mangeait presque pas et tout cela le rendait plus qu'inquiet. Il se fichait de pas mal de chose mais pas de sa petite soeur - qui était la seule femme de sa vie. Il n'arrivait pas à faire confiance aux femmes, surtout quand il s'agissait de sentiment, et bien qu'au fond de lui il sache pourquoi il n'osera jamais avouer que c'est à cause de l'abandon de sa génitrice.

- Wow, et après tu dis que t'es pas en manque!

dit il alors qu'il avait déjà le pantalon et son boxer au niveau des chevilles. Ce gars avait beau dire qu'il n'était pas dépendant, pour qu'il abaisse aussi rapidement le pantalon d'un type contre de la drogue il devait l'être - sans oublier qu'il était marié et que pour Declan cela voulait dire que la drogue prenait l'ascendant sur l'amour. Rapidement, il se mit à l'oeuvre. Durant un quart d'heure de bonheur, Declan pu juger que ce type ne mentait pas et qu'il savait y faire. Avec son corps impeccable et sa tête plus qu'attirante, le fils du shérif se demandait bien pourquoi il avait l'air autant en manque de sexe car à la place de son mari Declan en profiterait jour et nuit. Au bout du quart d'heure, le beau brun se lâcha dans la bouche du blondinet qui eut une grande surprise en le voyant avaler son sperme.

- Wow, effectivement t'es doué avec ta bouche.

Dit il, et il venait de le complimenter. Il mit sa main dans sa poche arrière de son jean et en sortit un petit sachet. Il y en avait plus que pour deux jours mais ce n'était pas bien grave.

- Tiens.

Et il mit le sachet sur la paume de la main tendue.

- Ton mari doit être comblé au pieu avec toi.

- Mon mari est quelqu’un de formidable. Ce qu’il s’est passé là n’a rien avoir avec de l’amour. C’est du bisness.

Si j’étais toi, je fermerais ma gueule… si non ton petit patelin de bouseux risque de savoir que le gentil Declan vend de l’herbe et se fait sucer le dard dans les champs par des mecs. Et comme tu l’as si bien dit… dans le coin les PD ne sont pas bien vu.

- J’en ai strictement rien à foutre qu’on sache que je suis une tapette dans le coin. Je l’assume complètement. Et de plus, je ne vais pas m’éterniser par ici… alors dans cette histoire, ce n’est pas moi qui aie le plus à perdre !

Declan avait donné à Pacey plus qu'il ne lui avait promis à la base et ce n'était certainement pas le beau blond qui allait s'en plaindre. Il avait de quoi tenir un bon petit bout de temps, bien plus que pour les deux petit jours qu'il aurait dû avoir. Le citadin recula jusqu'à sortir du champ de maïs. Declan avait eu ce qu'il voulait, bien qu'il aurait préféré des billets vert à la place d'une fellation de haute qualité. Il ne comprenait toujours pas comment un homme marié, et visiblement heureux avec son mari, pouvait lui proposer aussi directement et en si peu de temps une pipe en échange de drogue alors qu'il avait bien dit qu'il n'était pas en manque - chose que Declan pensait un peu plus vrai en ne le voyant pas ouvrir le sachet et se préparer un bon joint. Il espérait qu'il n'en dirait rien à son mari, histoire de ne pas avoir un ennemi en plus en ville.

- J'ai remarqué qu'il n'y avait pas d'amour dans cette pipe. En tout cas, t'es doué pour autre chose que parler.

Pacey prit un air menaçant avant de le menacer de tout dire. Il sourit, sa menace ne fonctionnait absolument pas. Declan se fichait de ce que pensait les habitants de New Carby, cela n'étonnerait même pas la moitié de la ville qu'il ait eu une relation sexuelle ( du moins un bout ) avec un homme. Le plus important était son père et sa soeur et il les connaissait suffisamment pour savoir que cela ne changeait rien.

- Vas y, ne te gène pas pour moi. Si tu crois que les menaces fonctionnent sur moi. C'est pas un secret que je deale et cela n'étonnera pas que le "grunge" se tape des mecs en plus.

Dit il avec un léger sourire. Pacey avait du comprendre qu'il s'en fichait totalement. Il couchait avec des femmes tout comme il avait déjà couché avec des hommes.

- Dis moi ce que j'ai à perdre et on verra. Tu ne me connais pas, tu ne sais pas ce que j'ai à perdre. J'aurais peut être même plus à gagner. Enfin, la prochaine que tu viendras me voir, si tu reviens me voir, prépare les billets verts ou alors je demanderais plus qu'une pipe.

- Ecoute-moi bien enfoiré car je ne te le dirais pas deux fois, lança d’un ton sec et cassant le jeune artiste en regardant droit dans les yeux le dealer. Si jamais tu venais à ébruiter ce qu’il s’est passé ici. Si jamais mon mari venait à savoir ce qu’il s’est passé entre nous, je te promets que d’une façon ou d’une autre, toi et tout ceux qui pourrait t’entourer, vous en souffriez.

- Et pour ton information, il n’y aura pas de prochaine fois ! Alors évite de fantasmer sur mon cul !

Maintenant sort de ma propriété ou je lâche mes chiens !

(Clôture le sujet Declan ^^)

hj : bon je le cloture juste alors.

Pacey redevint le mec acerbe qu'il avait été au départ avant de savoir que Declan pouvait lui filer ce qu'il cherchait. A peine la part du marché de Declan accomplit, Pacey le menaça. Ce type était vraiment incroyable, mais pas dans le bon sens du terme. Finalement, il lui dit de dégager sinon ce serait les chiens qui seront lâchés. Declan savait bien qu'Emily n'avait jamais eu le genre de chien à faire fuir quelqu'un et il ne voyait pas du tout ce type en train de s'occuper d'un chien, peut être son mari en avait il? Autant ne pas tenter le diable, car si il y en avait ils seraient lâchés.
Prenant tout de même son temps, Declan finit par se relever pour ensuite passer sa main sur son jean pour retirer la terre qui avait pu rester. Il remit ensuite bien ses vêtements et sortit une cigarette qu'il alluma. Il avança tranquillement pour retourner sur le chemin de terre et partit sans se retourner mais en se promettant bien de ne pu donner quoi que ce soit à ce petit citadin qui se croyait pour plus haut qu'il n'était, ou au moins sans lui faire payer bien plus cher que ses autres clients et en ne lui laissant pas l'occasion de payer une deuxième fois de cette manière - aussi délicieuse soit elle.