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 Un dîner presque parfait (feat Pacey)

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Maxence Conrad
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MessageSujet: Un dîner presque parfait (feat Pacey)   Un dîner presque parfait (feat Pacey) EmptySam 31 Oct - 14:22

    Le véhicule noire emmenant nos deux voyageurs était rentré dans New Carby, l'horloge interne du tableau de bord indiquait "19:30". Le soleil se couchait tranquillement et Maxence tourna vers le centre ville. Il regarda dans son retroviseur le passager qu'ils avaient récupérés sur la route un peu plus tôt. Un parfait inconnu que Pacey avait voulu absolument qu'ils dépannent. Le boxeur avait gardé le silence depuis, n'appréciant guère les coups d'oeils de son conjoint à l'arrière.
    Il prit donc grand plaisir à garer le 4X4, entre deux boutiques sur le point de fermer leurs portes. Une fleuriste rangeait ses grands pots en terre, alors qu'un le caissier de l'animalerie fermait sa devanture.

    - Voilà ! tout le monde descend !

    L'étranger ne se fit pas prier et il avait déjà mis un pas hors de la voiture. Il récupéra son sac à l'arrière et le fit tomber sur son épaule. L'inconnu longea le véhicule du côté du conducteur, Maxence fit descendre la vitre de sa portière. Il se pencha nonchalamment et remercia les deux hommes par un signe de tête.

    - C'était cool à vous...Thanks!

    Il lança un clin d'œil que le boxeur n'arrive pas à interpréter. Il lui serra la main puis l'auto-stoppeur s'en alla pour disparaitre dans une ruelle. Le 4X4 reprit sa course, ils passèrent devant la mairie, un grand bâtiment avec des colonnes et son jardin. Ils s'éloignèrent peu à peu des magasins et des bars avec leurs porches en bois typiques. Pouvant rassurer un peu son époux, sur cette ville et ses habitants. Il avaient bien quelques hommes au look de cow-boy qui s'engouffraient dans les bars. Mais ils avaient aussi des bimbo, se promenant en bande avec des sacs prada qui étaient rivées sur leurs portables.
    Plus ils avançaient, et plus le visage du sportif se décrispait. Il reconnaissait la ville de son enfance qu'il avait quitté depuis plus de dix ans. Ils y avaient un flots de souvenirs qui montaient et qui lui réchauffaient le cœur. Maintenant en regardant l'heure, ils avaient clairement plus le temps d'aller déposer leurs affaires. La maison de sa grand-mère serait leurs maisons jusqu'à que ces affaires d'héritages soient réglées.

    Cependant sa famille l'attendait pour le repas à 20 heures, et la famille Conrad ne plaisantait pas avec les horaires. Il regarda Pacey alors qu'ils s'éloignaient du centre ville

    - Vu l'heure on va pas pouvoir se changer, ma famille nous attends. Je suis désolé, j'espère que cela ne te dérange pas ? Mais on pourra prendre une douche quand même, je m'arrangerais pour gagner du temps en arrivant.

    Dans la péripherie, le paysage changea, c'était à nouveau des chemins de terre. Il y avait des terrains à perte à de vue, avec des petites maisons sur le bord des routes. Ils prirent un petit chemin caillouteux, donnant sur une belle demeure, peut être pas aussi belle que le Ranch Hills. Une maison en bois blanc à trois étages avec son porche et sa balançoire qui pointait le bout de son nez. Sur le côté, des magnifiques Trakehner à la robe caramel galopaient dans la prairie.
    Il gara le véhicule et une femme sur un cheval quitta le paddock ouvert sur l'extérieur pour venir les accueillir. C'était Madeline, la fille de Charles, l'oncle de Maxence qui était une belle jeune femme fine et bien faite. Elle portait un chapeau de cow-boy sur ses cheveux blonds attachés en arrière. La jeune femme proche de la trentaine, vêtue d'une chemise en flanelle bleue et blanche, descendit de sa jument et frappa à la vitre de la voiture.

    Maxence serra une dernière fois la main de Pacey et sortit du 4X4 pour aller embrasser sa cousine. Elle était bien plus grande que lui, et elle le serra fort dans ses bras avant de lui faire la bise. Elle se mit en position de combat et frappa d'un coup de poing l'épaule du boxeur.

    - Salut le cousin de la ville ! Alors on vient voir les bouseux !
    - Tu n'as pas changé toi ! Il se mit en position de combat et la frappa à l'épaule. Elle ne sembla même pas sourciller.
    - Et, c'est qui le beau cul avec toi ! C'est mon cadeau de noël ? lança t'elle en reluquant de la tête au pieds le jeune blondinet.
    - Madeline je te présente Pacey...mon copain
    - Oh, tu es devenu une tarlouze toi ! Putain, tu me troue le cul, trop fort ! Elle donna un coup de poing encore plus violent sur l'épaule de Maxence qui faillit tomber à la renverse.
    - Ok...Ouais...Pacey, je te présente Madeline ma cousine

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Pacey Conrad
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MessageSujet: Re: Un dîner presque parfait (feat Pacey)   Un dîner presque parfait (feat Pacey) EmptyMar 3 Nov - 9:48

    Durant la plus grosse partie du voyage, Pacey parla à l’autostoppeur afin de faire connaissance. Curieux de nature et assez sociable, le jeune homme ne put s’empêcher de s’intéresser à la vie du dénommé William qu’ils avaient trouvé perdu en plein désert. Hélas, ce dernier ne fut pas vraiment coopératif. Ce fut donc à Pacey d’alimenter le plus souvent la conversation, parlant de tout et de rien. Trop prit dans ses bavardages intempestifs, le blondinet n’avait pas remarqué le silence profond de son époux. Maxence avait de quoi être jaloux, car effectivement, Pacey avait bien lancé plusieurs fois des regards intenses à l’homme assit à l’arrière. Il avait fais cela sans s’en rendre compte, ni même sans vraiment le désirer. C’était simplement une déformation professionnelle. Un réflexe lorsqu’il était en compagnie d’un bel homme.

    Après que Maxence ait déposé l’autostoppeur en centre-ville, Pacey fit à nouveau enfin attention à lui. Le coude appuyé contre la portière, il regardait les magasins bordant l’avenue, et il se permit quelques petits commentaires sur les passants. Alors qu’il s’était imaginé un bled pourri et tombant en ruine, il fut surpris de la beauté de certains édifices. Apparemment New Carby tenait à son patrimoine et elle en prenait soin. Bon, cette ville était loin de plaire à Pacey qui avait une sainte horreur de la campagne, mais pour un petit bouge perdu au fin fond du désert de l’Arizona, il devait reconnaître qu’il y avait plus pourri comme coin.

    - Vu l'heure on ne va pas pouvoir se changer, ma famille nous attends. Je suis désolé. J'espère que cela ne te dérange pas ? Mais on pourra prendre une douche quand même, je m'arrangerais pour gagner du temps en arrivant.

    - Je ferais avec alors… mais j’ai bien besoin d’un coup de déodorant !

    Pendant que Maxence sortait du New Carby pour rejoindre la périphérie, Pacey passa à l’arrière pour fouiller son sac à dos. Il en sortit un déodorant à bille qu’il appliqua aussitôt sous ses aisselles. Il en profita également pour vider le fond de la bouteille d’eau avant de rejoindre son époux. Autour du 4x4, le paysage avait changé. Maxence conduisait sur un chemin terreux serpentant entre des prairies irriguées où des cheveux galopaient dans le soleil couchant. Le jeune homme soupira. Pourquoi diable fallait-il que la famille du beau brun habite si loin de toute civilisation ?

    - Il on l’eau courante j’espère ? grommela le jeune homme en regardant une grande bâtisse blanche se dessinée au bout du chemin. Je te préviens que s’il faut pomper pour puiser l’eau, c’est toi qui t’y colles !

    En quelques minutes, les deux hommes arrivèrent à destination. Maxence gara le 4x4 puis il sortit du véhicule pour rejoindre sa cousine. Plus lentement, Pacey limita. L’air en dehors était beaucoup moins suffocant que cet après-midi, ce qui rassura le blondinet qui n’avait pas envie de suer comme un bœuf devant sa belle-famille. Face au spectacle que lui offrit son époux et Madeline, Pacey roula les yeux, se demandant où il était tombé. C’était quoi cette énergumène ? Où était donc sa féminité ? Si toutes les femmes de la région étaient aussi masculines, comment devaient être les hommes ? Le blondinet comprenait maintenant mieux le côté rustre et macho que Maxence possédait et qu’il s’évertuait à cacher au quotidien… sauf sous la couette bien sûr !

    - Bonsoir Madeline, je suis très heureux de faire enfin votre connaissance, dit-il aimablement alors qu’au fond de lui bouillonnait un bref mais intense sentiment de colère. Hélas pour vous, le beau cul que je suis est bien son co-pain. Il a mit du temps à s’assumer, mais je confirme, c’est bien une tarlouze.

    Pacey insista bien sur le mot « copain ». Il avait dû mal à avaler que Maxence ait osé le présenter ainsi alors qu’il lui avait dis tout à l’heure qu’il désirait qu’il soit officiellement son époux aux yeux de tous. Comment avait-il pu se dégonfler de la sorte ? Sans laisser rien transparaître de sa colère aux yeux de Madeline, le blondinet croisa le regard du beau brun. Seul celui-ci pouvait lire et décrypter les messages que recelait l’océan bleu de ses rétines. Pacey lui promettait une belle dispute dans un avenir proche.

    - Tout comme moi, ajouta-t-il avec un large sourire faussement amusé. J’espère que ça ne vous choque pas trop. Si c’est le cas, si ça peut vous rassurez… c’est lui qui fait l’homme dans le couple.

    Autant se mettre au niveau des bouseux du coin et répondre d’office à l’incontounable question du : « Qui fait l’homme ? Qui fait la femme ? »
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Maxence Conrad
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MessageSujet: Re: Un dîner presque parfait (feat Pacey)   Un dîner presque parfait (feat Pacey) EmptyMar 3 Nov - 16:56

    Maxence sentit un long frisson parcourir son corps en sentant le regard de son époux courir sur lui. Il lui répondit par des gros yeux lui signifiant qu'il devrait mieux se tenir à carreau. C'était pas une démarche facile, surtout devant sa famille. Il n'était pas du genre à tortiller et à faire des manières mais il aimerait ne pas se brouiller avec ses personnes qu'il n'avait pas vu depuis plus de dix ans. Le beau brun espérait, sans y croire, que le blondinet serait pour une fois indulgent. Car il avait perdu son fils, depuis que sa mère avait décidé de l'emmener avec elle en Australie : " Tu n'as pas un modèle pour lui, c'est quoi cette vie que tu veux lui offrir, tu es un raté Maxence "
    Il y a bien une chose que l'homme aimait, c'était les siens, et perdre celle-ci pour faire plaisir à son conjoint était loin de le réjouir. Pacey avait eu de la chance de tomber sur Madeline, car elle était plutôt ouverte d'esprit. Il y avait pas de gay à New Carby, en tout cas pas officiellement, ici on ne célébrait pas la gay-pride et le mariage entre personnes du même sexe étaient prohibés.

    Maintenant, c'était souvent des actes cachés, dans des ruelles sombres ou dans l'intimité d'un foyer. Il y avait comme cela des faux secrets, comme les veuves Maggy; qui n'étaient pas du tout veuve, pas du même sang et qui vivaient ensemble depuis quarante ans dans une petite maison à l'ouest de la ville. Il avait aussi Ted et Ian, les deux fleuristes de New Carby qui aimaient déjeuner chaque dimanche matin à La Libellule depuis plus de dix ans. Les mœurs du monde changeaient peut être mais cette petite ville dormait sur ses acquis depuis des générations.


    - Je te remercie pour cette charmante description....Donc autant mettre les pieds dans le plat. Madeline je te présente mon époux, fraichement marié d'hier...

    Il montra son alliance, alors que Madeline avait changé de tête. Elle regardait avec un regard sévère Pacey, ce que le beau blond ne savait pas, c'est qu'elle avait son caractère et qu'elle était ultra protectrice. Et, elle n'aimait guère le ton qu'il employait pour lui parler. Alors, que son cousin venait de lui répondre. Elle posa sa bote sur le pneu du 4X4 et en sortit un long couteau de chasse. Madeline passa sa langue sur ses incisives en affutant la lame sur sa semelle. Ce que l'ancien boxeur avait oublié de raconter à son conjoint, c'est que c'est ses combats avec sa cousine quand ils étaient enfants qui lui donna la passion pour la boxe.

    - Tout comme moi, ajouta-t-il avec un large sourire faussement amusé. J’espère que ça ne vous choque pas trop. Si c’est le cas, si ça peut vous rassurez… c’est lui qui fait l’homme dans le couple.

    Max avait peut être le sang chaud, mais Madeline était encore plus surprenante de côté là. était peut être un garçon manquée mais elle avait un cœur gros comme cela. La femme au chapeau de cow-boy pouvait accepter que Max soit homosexuel mais pas que quelqu'un parle mal de lui comme cela. Elle avança vers Pacey en bousculant son cousin au passage. Elle pointa sa lame vers le visage du blondinet sans même trembler.

    - Tu vas te calmer ! Je sais pas si tu as tes règles mais tu parles pas de mon cousin comme cela. Et c'est pas, parce que tu tu te sens remplis du cul jusqu'à la bouche qu'il faut te la péter !!
    - Oh ! On se calme ici ! Qu'est ce qu'elle disait Emilie sur les menaces ? Alors tu ranges ce couteau !

    Maxence s'interposa donc entre sa cousine et son époux. Elle rangea son couteau après un dernier regard incendiaire. Elle les invita ensuite à les suivre, sur le porche Deby la fille de Dexter peut être l'homme le plus dangereux pour ce soir. Il allait à la messe tout les dimanches et ne vivait que prêcher les saintes écritures. Deby était une belle jeune fille à la vingtaine, des longs cheveux noirs tombant sur sa poitrine et sa jolie robe à fleurs.

    - Allez les retardataires ! On se presse c'est l'heure du repas ! On ferra les présentations tout à l'heure ! La dinde refroidit ! Allez Allez mauvaise troupe ! lança Déby avant de disparaitre.
    - Ça c'est ma cousine Deby, sur-excitée mais très gentille tu verras.

    Ils rentrèrent dans une grand maison, avec son escalier dans son entrée. Sur la droite le salon avec une belle table et recouverts de différents plats qui donnaient l'eau à la bouche. Une dinde fumante avec sa purée de pomme de terre, ses plats de légumes verts et ses sauces. Il avait déjà à table ses deux oncles. Charles, plutôt conviviale les invita à vite arriver pour déguster ce bon repas. Dexter, lui était en pleine prière et ne leva pas la tête à l'arrivée de Maxence. Le boxeur fit un signe à Pacey de le suivre jusqu'à la salle de bain pour au moins se laver les mains. Il ferma derrière eux et se jeta sur son époux. Il l'embrassa à pleine bouche pendant une bonne minute, sans pouvoir s'arrêter puis en reprenant son souffle.

    - Désolé j'avais envie de sentir tes lèvres...ça va toi pour l'instant ?

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Pacey Conrad
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MessageSujet: Re: Un dîner presque parfait (feat Pacey)   Un dîner presque parfait (feat Pacey) EmptyMar 3 Nov - 20:39

    Le sang de Pacey ne fit qu’un tour. Se faire menacer injustement par la cousine de son époux fut une chose qu’il n’accepta pas. Le jeune homme perdit instantanément toute la fausse joie qu’il arborait jusqu’alors. Pacey ne compris pas la réaction de Madeline. Il avait pourtant cru qu’en rebondissant sur un propos qu’elle avait tenu en premier, il était dans le juste. Ok, il avait peut-être été un peu loin, mais la cousine de son époux semblait ne pas avoir sa langue dans sa poche. Elle semblait même être capable d’encaisser encore plus trash ! Pacey n’aurait jamais cru un seul instant que sa petite pique enrubannée dans une fausse pointe d’humour détendu la ferait ainsi sortir de ses gongs. Et pourtant, ce fut le cas. Devant la lame qu’elle pointait dans sa direction, le jeune homme se raidit. Son beau visage avait perdu toute sympathie. Pacey soutenu le regard menaçant de la furie, la narguant d’un froncement de sourcils. Si elle voulait jouer avec le feu Kant, elle allait se brûler !

    Alors que Pacey s’apprêtait à répliquer d’une manière cinglante, il fut interrompu par Maxence qui s’interposa. Le bras musclé de son époux tempéra aussitôt la colère du jeune homme. Après un regard incendiaire, Madeline les invita à l’accompagner. Silencieusement, Pacey suivit le beau boxeur de près. Comme à son habitude lorsqu’il boudait ou était contrarié, il n’accorda pas le moindre regard au grand homme. Il évitait consciemment de lui accorder la moindre attention, et cela afin de bien lui faire comprendre que ce qu’il s’était passé entre sa cousine et lui, ça lui restait en travers de la gorge.

    Malgré sa rancune, Pacey joua à l’invité poli. Il salua la cousine Déby, puis serra la main à l’oncle Charles en lâchant un simple « Pacey » de présentation. Il n’accorda qu’un seul regard à l’oncle Dexter avant de suivre Maxence jusqu’à la salle de bain. Une fois la porte refermée, il s’apprêta à pousser une gueulante mais son époux lui cloua le bec en l’embrassant. Aussitôt, sa colère se dissipa. Le jeune homme répondit au baiser passionnée du beau boxeur tout en enroulant ses bras autour de sa nuque et en serrant son corps contre le sien.

    - Désolé j'avais envie de sentir tes lèvres...ça va toi pour l'instant ?

    Adoucit par cette étreinte, Pacey ne ressentit plus le besoin de mordre le boxeur. Il fit une légère moue et tout en caressant le contour des oreilles de son mari, il répondit :

    - Si ça va ? Non ça ne va pas Max. J’ai faillis me faire éventrer par ta cousine ! Je ne voulais pas la contrarier cette putain de lesbienne ! Crois-moi. Je pensais qu’elle plaisantait en t’appelant la tarlouze. J’ai simplement rebondit dessus et pensé qu’en la jouant ironique et décalé, ça passerait tout seul. Apparemment, les bouseux du coin n’ont pas l’humour des new-yorkais que nous sommes. Je suis désolé. Vraiment.

    Il embrassa les lèvres de Maxence, puis il vint enfuir son visage dans son cou. Pacey respira un instant l’odeur si particulière et si viril de son mari afin de se redonner un peu de courage. Sur le papier, rencontrer sa belle-famille semblait facile, mais la réalité était toute autre.

    - Ecoutes… si tu ne le sens pas, ne dit rien pour nous. Je n'ai pas envie de me faire lapider... ou pire : de tâter du couteau de ta goudou de cousine ! (Il lui prit le visage entre les mains.) Et par pitié, ne nous éternisons pas. Bouffons cette dinde et décollons vite fait !

    L'altercation avec Madeline avait légèrement refroidit le jeune homme. Pour Maxence, il tenterait de faire un effort de bonne conduite, mais c'était loin d'être gagné d'avance, car lorsqu'on lui rentrait dans le lard, le jeune homme ripostait au quart de tour le plus souvent.
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MessageSujet: Re: Un dîner presque parfait (feat Pacey)   Un dîner presque parfait (feat Pacey) EmptyMer 4 Nov - 14:48

    Maxence était très fière de son époux, il connaissait ses réactions. Il savait de quoi il était capable, et ce baiser dans cette salle de bain était aussi une façon de le remercier. Il caressait son visage et le trouvait extrêmement beau sous la lumière tamisé de l'ampoule vacillante. Cette corvée était peut être difficile pour le jeune blond, mais il s'en sortait très bien. Pacey ne le savait pas, mais c'était un beau cadeau qu'il lui avait offert. On ne passe de la prostitution dans une ruelle sombre à aller dîner chez ses nouveaux beaux parents comme cela. Pourtant le grand sportif regardait dans les yeux couleur océan et sentait qu'il pouvait le suivre jusqu'au bout du monde.

    Max se sentait extrêmement bien, coller à son amant de cette façon. Il sentait à nouveau le désir s'intensifier, la chaleur parcourant ses bras et accélérant son rythme cardiaque. Il se frotta au beau blond, alors qu'il lui répondait. Le boxeur le frôla de son érection grandissante, tout en passant sa main dans ses cheveux.


    - Si ça va ? Non ça ne va pas Max. J’ai faillis me faire éventrer par ta cousine ! Je ne voulais pas la contrarier cette putain de lesbienne ! Crois-moi. Je pensais qu’elle plaisantait en t’appelant la tarlouze. J’ai simplement rebondit dessus et pensé qu’en la jouant ironique et décalé, ça passerait tout seul. Apparemment, les bouseux du coin n’ont pas l’humour des new-yorkais que nous sommes. Je suis désolé. Vraiment.

    - Arrête ! Tu t'en sors très bien ! Tu sais que tu me rends très heureux...Et, je ne dis pas cela car tu t'es fait défoncé par un inconnu il y a à peine quelques heures.

    Il répondit à son baiser et le colla au lavabo derrière son amant. Maxence descendit sa main le long du dos bien fait et agrippa ses fesses. Il donna un coup de rein et souleva son époux pour l'asseoir sur le meuble. Le boxeur se plaça entre ses cuisses et l'embrassa dans le cou, et écouta ses peurs. Il savait que cette démarche était difficile. Même grand garçon qu'il était, et homme responsable, il n'aimait pas ce genre de repas, surtout avec son oncle Dexter.

    Adolescent, il n'avait jamais été assez bien, assez respectueux. L'oncle Dexter lui avait alors lancé qu'il gâcherait sa vie et qu'il ne deviendrait personne. Maintenant il se retrouvait divorcé, un enfant qu'il ne voyait plus et un mariage sous l'emprise de l'alcool. Il s'arrêta de l'embrasser pour prendre sa tête entre ses mains, arrêtant de l'aguicher si ouvertement.


    - J'ai une meilleure idée, et si on s'enfuyait ??

    Il poussa la tête de Pacey, et tendit sa main vers la grande fenêtre derrière le lavabo qui donnait sur l'arrière de la maison. Pourquoi rester, déjà ce repas se passerait mal, s'il se taisait, il s'en voudrait car aujourd'hui il aimait un homme. Un homme qu'il trouvait merveilleux et il avait envi de le crier sur les toits. De l'autre côté le beau sportif ne voulait pas passer un dîner austère dans le silence. Il ne voulait pas non plus, que cela hurle avec son oncle pieux qui aimait picoler à toucher à ses filles dans sa cave. Il aurait pu en dire des vérités à ce repas, mais alors on lui demanderait de quitter la table et il ne voulait pas cela. L'ancien boxeur ne souhaitait pas voir des pleurs ce soir.

    Le grand brun ne voulait pas cela pour son conjoint. Il voulait du bonheur pour cette nouvelle vie. Il voulait le voir sourire, le rendre heureux car il savait que ce n'était que pour un temps. Car il ne savait pas combien de temps il pourrait retenir ce bel oiseau volage. Alors, il l'attrapa pour le poser prés de la baignoire sur la droite. Il monta comme un petit garçon sur-excité sur le rebord du meuble et passa une jambe par la fenêtre ouverte. Il tendit ensuite sa main vers Pacey.


    - Allez, on s'enfuit comme deux adolescents, on les laisse comme des cons ! On ne réfléchit pas ! Pourquoi se prendre la tête, on a la vie devant nous ! Viens !!


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MessageSujet: Re: Un dîner presque parfait (feat Pacey)   Un dîner presque parfait (feat Pacey) EmptyJeu 5 Nov - 19:04

    Tendrement, les lèvres de Pacey répondirent aux nombreux baisers du beau boxeur. Le jeune homme dandina son corps sensuellement contre son époux en savourant pleinement l’érection que celui-ci appuyait contre lui. De tous les hommes avec qui Pacey osait encore coucher malgré sa relation avec Maxence, seul ce dernier arrivait réellement à le combler sexuellement. L’affection que lui portait le blondinet décuplait le plaisir et le désir de celui-ci, si bien qu’à cet instant précis, il ne désira qu’une seule chose : que Maxence le possède comme il savait si bien le faire. Le blondinet se foutait d’avoir le cul meurtri. Il se foutait d’être dans la petite salle de bain de sa belle-famille. Il se foutait de la décence. Tout ce qu’il voulait, c’était unir son corps à celui de l’homme qui rendait ses jours moins sombres.

    Hélas, malgré son excitation, Maxence en décida autrement. Il rompit l’étreinte et grimpa sur la baignoire. Il commença ensuite à enjamber de moitié une petite fenêtre. Ce qu’il proposa fut très tentant. Pacey n’avait jamais été quelqu’un de courageux. Fuir était toujours pour lui la meilleure chose à faire face à l’adversité. Il tentait toujours de prendre des échappatoires et des détours. Sans même réfléchir, il accepta la main de son mari. Eviter l’affrontement avec les siens était ce qu’il y avait de mieux à faire. Après tout, ils n’étaient ici que pour récupérer l’héritage d’Emily et non pour annoncé leur mariage. Ils ne s’éterniseraient pas dans le coin. Il était donc dès lors inutile de tenter de diable davantage.

    Alors qu’il s’apprêtait à son tour à franchir la fenêtre, les mains de Maxence posées sur ses hanches pour l’aider à descendre, Pacey entendit l’oncle Charles les interpeller au bout du couloir. La dinde allait décidément refroidir. Malgré son envie irrésistible de suivre Maxence et de prendre le large, quelque chose empêcha le jeune homme de franchir la fenêtre. Il regarda profondément Maxence dans le blanc des yeux et il réalisa soudainement qu’ils ne pouvaient pas s’en aller. Ces gens étaient la famille de son époux. Ils avaient le droit à une chance.

    - Attend chéri, dit-il pour le stopper dans son élan. On ne peux pas s’en aller comme ça. Même si je crève d'envie de me barrer, ils t'ont invités... ça ne se fait pas.

    Pacey caressa la nuque du beau brun, restant courbé en avant par-dessus l’appui de fenêtre.

    - Écoutes, Max, mes relations avec ma famille ne sont pas très harmonieuses. Pour te dire la vérité, je n’ai plus aucun contact avec les miens. Je ne compte pas te laisser faire la même erreur que moi. Ta famille, tu sembles y tenir beaucoup, alors il n’est pas question de s’enfuir. Nous allons aller là-bas les affronter et faire bonne figure. Peu importe ce qu’ils diront, je promets de prendre sur moi et d’être le mari idéal à leurs yeux. En t’épousant j’ai épousé cette famille alors ne soyons pas de ceux qui ferment les portes aux nez. (Il lui vola un rapide baiser.) De toute façon, tu ne me feras pas croire que la famille d’un homme aussi gentil et formidable que toi est monstrueuse. Si c'est effectivement des enfoirés, au moins nous n'aurons rien à nous reprocher et nous pourrons leur tourner le dos sans remords. En attendant, moi j'ai faim et je vais manger leur dinde.

    Le jeune homme offrit un sourire confiant à son époux, puis il sauta hors de la baignoire pour quitter la salle de bain. Pacey avait l’impression que son estomac remontait vers sa gorge à chacun de ses pas. Même s’il se la jouait décontracté et accessible, et malgré son sourire qui ne laissait transparaître aucunement son trac, il était terrifié à l’idée de se retrouver face à la famille de son époux. C’était la première fois de sa vie qu’il faisait ce genre de chose. Lorsqu’il entra dans la salle à manger, tout le monde était assit autour de la table. Pacey se farda d’un séduisant sourire qu’il offrit à un peu tout le monde, même à l’oncle Dereck qui le fixait avec un regard méprisant et à la cousine Madeline pour qui il éprouvait toujours beaucoup de rancœur.

    - Vous avez là une très jolie maison. Je n’en avais jamais vue d’aussi grande. (Pacey s’assit à la première place libre à porter de pas. Il regarda la dinde et les nombreux plats puis en s’adressant à l’oncle Charles, il dit : ) Cette dinde m’à l’air délicieuse ! Ça tombe bien, la route m'a donnée faim !
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Maxence Conrad
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MessageSujet: Re: Un dîner presque parfait (feat Pacey)   Un dîner presque parfait (feat Pacey) EmptyMer 11 Nov - 9:12

    Les mots du beau blond l'arrêta dans son élan, car au grand jamais il n'aurait pu partir sans lui. Après le passage exprès de l 'euphorie, lui procurant ce sourire et ce pétillement au fond de sa gorge. Il sentit sa mâchoire reprendre sa forme initiale, doucement mais surement. Pendant cet instant entre deux mondes, sa jambe à moitié dans le vide, Maxence était aventurier d'un soir. Il sentait la fraicheur de la salle de bain lui fouetter le visage et le vent du désert attiser ses sens en éveil. Le boxeur sentit la main de Pacey sur sa nuque, et il plongea ses yeux dans les siens. Il pensa ensuite à ce qu'il avait derrière lui, pas facile pour lui qui suivait la vie depuis des années, qui acceptait les descentes comme les montées sans rien dire.

    Le beau brun avait toujours été impulsif, mais s'enfuir n'aurait jamais été une de ses manières d'agir. Car un champion ne fuit pas, il affronte son adversaire, gagne ou perds mais avec dignité. Mais ce soir pendant un cours moment il avait eu envie de crier : " What the Fuck ". Seulement, Pacey l'embrassa et avec l'aide de ses mots, il l'aida à revenir à la triste réalité. Bien sûr, Maxy aurait voulu offrir une plus belle réponse à celui qui se montrait très sage, mais il ne put sortir qu'un :

    - Tu as raison...Par devant, je te rejoins ! Il l'embrassa et lui servit un sourire de circonstance puis le laissa partir.

    Le grand brun se plaça au dessus du lavabo pour se laver les mains. Il laissa couler l'eau un moment, son esprit encore à l'extérieur, visitant les magnifiques Trakehner dans leurs paddock en face de lui. La bête la plus proche, avec sa robe attrayante s'ébroua. Ils échangèrent un regard, comme s'ils partageaient cette envie d'être un jour vraiment libre. Maxence réfléchit au paroles de son époux, il avait bien sûr raison dans tout ce qu'il avait dit. Il découvrait un nouveau Pacey à chaque nouvelle heure, qui ne lui faisait pas un seul instant regretter de le présenter à sa famille. Là n'était pas la question, c'était plutôt cette petite voix le problème au fond de sa tête, qui lui susurrer qu'ils allaient au case pipe avec ce repas.
    Néanmoins, s'il fallait sauter, Conrad n'allait pas s'empêcher quelques figurines acrobatiques avant te toucher le sol. Il sortit de la salle de bain et alla s'asseoir à côté de Pacey, la place était déjà chaude et prête. Le boxeur remarqua que son époux avait déjà entamé la discussion.

    - Vous avez là une très jolie maison. Je n’en avais jamais vue d’aussi grande. Cette dinde m’à l’air délicieuse ! Ça tombe bien, la route m'a donnée faim !
    - Cette vieille bicoque ?? Il faut peu pour vous émouvoir vous les gars de la ville. Elle tombe en ruine depuis des années, mais elle appartenait à mon père qui la tenait de son père. Lança Charles avec enthousiasme.
    - Ne l'embête pas avec tes histoires Pa'. Si vous le lancez nous allons avoir droit à toute l'histoire de notre famille, un verre de citronnade ? Coupa Deby sa nièce.

    Dexter coupa court à toutes paroles pour entamer le bénédicité. Deby termina rapidement de servir ce qui avait soif et croisa ses mains. Même Maxence, qui ne l'avait pas fait depuis longtemps, fit comme ses cousines. Cette corvée terminée, les conversations reprirent. Deby en servant en premier Pacey ne put s'empêcher de les bombarder de questions : " Vous avez fait bon voyage ? Alors quoi de beau à New-york ? Ton fils va bien ? Et, toi Pacey tu fais quoi dans la vie ? Tu trouves comment le coin ? " et, toutes ses questions importantes pour reprendre contact. Deby était l'image de la belle fille idéale, une belle repompée des filles de la famille Ingalls dans la célèbre série : " La petite maison dans la prairie ". Elle avait toujours un sourire au fond de sa poche, les épaulettes de sa robe cachant le bleue fait la veille. Et, si on ne prêtait pas attention, on ne remarquait pas la forte utilisation de maquillage pour cacher les rougeurs autour de ses yeux.

    Lors de l'interrogatoire en règle, le beau brun témoigna son affection en passant sa main sous la nappe blanche en effleurant la main de Pacey où son genoux. Il essaya de le soutenir aussi par des regards compatissant, mais qui n'étaient point là pour lui souffler ses réponses. Le nouveau marié pouvait répondre ce qu'il voulait et Max trouvait même d'un certain côté, amusant cette petite torture. Il faillit s'étouffer plusieurs fois en vidant son verre, en voyant les réactions du beau blond. Mais la famille évita tous sujets gérants dangereux et surtout personne ne demanda ce que pouvait faire cet inconnu à cette table. Le diner fut copieux, et le dessert arriva vite, là aucune surprise, la bonne tarte d'Emma ( la deuxième fille de l'oncle Dexter - restée silencieuse pendant tout le repas) : " Une tarte aux pommes renversées et canelle "

    - Je n'ai qu'une chose à te dire Emma, je t'aime ! dit-il avant d'engloutir en une bouchée sa part comme un ours affamé.
    - Alors tu vas faire quoi avec le restaurant ? Tu le gardes ou tu le vends ? Lança froidement Dexter.

    Maxence termina ce qu'il avait dans sa bouche et s'essuya la bouche avec la serviette sur ses genoux pour gagner du temps. Les visages autour de lui changèrent et chacun se tourna vers son assiette.

    - Franchement je sais pas quoi te dire, je crois que nanie aurait voulu que cela reste dans la famille...
    - C'est bien beau...Mais nous on va pas le reprendre alors il faudra que tu te décides !
    - Bah écoute... Il regarda pacey. Nous n'en avons pas encore discuté je dois dire...
    - Depuis quand tu dois demandé à un putain d'inconnu son avis ?
    - Car nous sommes ensemble Il prit la main de son époux. Nous nous sommes mariés à Las Vegas hier.
    - Je vois...Je vois

    L'oncle Dexter tapota énergiquement de ses doigts sur le rebord de la table. Il regarda avec un œil plein de fureur son neveu. Puis il quitta la table sans dire un mot, il eut un grand silence puis les cuillères continuèrent à nouveau dans les assiettes.

    - Délicieuse ta tarte Emma, comme d'habitude ! Je peux avoir une autre part ?
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